Everything, everything – Nicola Yoon

 » Le plus grand risque dans la vie, c’est de ne pas en prendre  »


Bonjour à tous,

Je vous retrouve cette semaine avec ma chronique d’Everything everything de Nicola Yoon publié chez Bayard. J’ai beaucoup entendu parler de ce roman (en bien, voire en très bien même), et ayant appris que l’adaptation cinématographique allait sortir sous peu, je me suis dépêchée de l’acheter, parce que c’est toujours mieux selon moi d’avoir lu le livre avant de voir le film.

Madeline, « Maddy » est atteinte de la maladie de l’enfant-bulle, c’est-à-dire qu’elle est allergique au monde extérieur. Elle n’a jamais pu mettre un pied dehors. Elle occupe ses journées avec ses cours par correspondance, ses lectures et les soins de Clara, son infirmière.

Tout cela n’est pas facile lorsque de nouveaux voisins emménagent en face de chez elle, dont Olly, un adolescent qui fascine notre héroïne. Dès lors, elle se met à apprendre le plus de choses possible sur cette famille, simplement en les regardant par sa fenêtre. Elle finira par discuter avec Olly sur internet, mais ce ne sera pas sans conséquence, parce que de véritables sentiments vont naître de cette amitié. Maddy réussira-t-elle à se « mettre à distance » ? Parviendra-t-elle à contrôler ses sentiments ? Des échanges sur internet progressent vers les visites d’Olly chez elle, une fois celui-ci soumis au processus de décontamination. Madeline va alors se rendre compte que sa maladie lui fait passer à côté de plein de choses, comme le fait de vivre une histoire d’amour.

Ce livre est très simple et très rapide à lire. C’est le premier roman de l’auteure que je lis, et j’ai vraiment adoré sa plume. Certains « chapitres » sont très court (quelques lignes seulement) et d’autres tiennent sur plusieurs pages. On retrouve de nombreuses illustrations représentant des pages de carnets de Maddy, ou des pages web, ou tout simplement des dessins, ce qui apporte une touche d’originalité très sympa et que l’on ne retrouve pas partout.

J’ai trouvé que tout s’enchaînait plus la deuxième partie, on a droit à plus d’action, ce que je préfère, je préfère quand il y a des rebondissements. Quelque chose m’a cependant dérangé dans cette deuxième partie du roman, ou Madeline va prendre une décision qui m’a semblé un peu trop prise sur un coup de tête, étant donné sa maladie (je reste vague exprès pour ne pas vous spoiler l’histoire si vous ne l’avez pas lue). Pareil pour la décision de la personne qui l’accompagne, qui ne pose pas énormément de question. J’avais l’impression que les deux personnages ne mesuraient pas l’ampleur des conséquences qui pouvaient se produire.

Je n’avais en revanche pas du tout prévu le retournement de situation, qui m’a énormément surprise, et que j’ai vraiment apprécié.

J’ai beaucoup apprécié le caractère de Madeline : on voit que c’est une battante. Pas une seule fois elle s’est plaint de sa maladie et des conséquences de celle-ci sur sa vie.


Note : ★★★★★

J’ai beaucoup aimé ma lecture, j’ai passé un agréable roman. Même si la romance est en soi assez prévisible, elle n’en reste pas moins belle, la fin est beaucoup plus surprenante, ce qui est un très bon point ! Je n’avais jamais lu de livre abordant cette maladie, et cela m’a donné envie d’en savoir un peu plus. J’ai énormément apprécié la leçon de vie qu’apporte ce roman.

J’ai aussi très très hâte de découvrir le film au cinéma ! 


Quelques citations :

« Il m’arrive de relire mes romans préférés en partant de la fin. Je commence par le dernier chapitre, et je lis à rebours jusqu’au premier.
Quand on lit de cette manière, les personnages vont de l’espoir vers le désespoir, de la connaissance de soi vers le doute. Dans les histoires d’amour, les couples sont d’abord amants, avant de devenir des étrangers. Les récits d’initiation se transforment en récits d’égarement. Des personnages reviennent même à la vie.
Si ma vie était un roman qu’on lisait à l’envers, rien ne changerait. Aujourd’hui est pareil à hier, demain sera pareil à aujourd’hui. Dans Le Livre de Maddy, tous les chapitres se ressembleraient. »

« Peut-être que grandir, c’est décevoir les gens qu’on aime. »

« Peut-être qu’on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse d’Olly.
Et ce sera certainement une catastrophe. »

« Et je ne vois pas seulement Olly. Je me vois, moi, flottant très loin au dessus de la Terre. Des confins de l’espace, j’embrasse du regard le monde entier. Mes yeux ne vienne buter sur aucun mur, aucune porte. Je vois le début et la fin des temps. Je vois l’infini.

Pour la première fois depuis longtemps, j’ai envie de plus que ce que j’ai. »

« – Tu n’es pas comme je le croyais.
Il sourit, et une fossette se creuse sur sa joue droite.
– Je sais. Je suis plus sexy, hein ? Allez, tu peux le dire…
J’éclate de rire. »

« Je ne veux pas que mon cœur guérisse. Car, s’il guérit, je serai tentée de m’en servir à nouveau. »

« L’amour.

L’amour rend fou.

Et le perdre rend fou. »


Où trouver ce roman ?

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